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Québec, ma ville
19 août 2013

L’autre statue équestre de Jeanne d’Arc à Québec

Le 27 mars 2013, la journaliste du journal Le Soleil, Valérie Gaudreau, publiait un article intitulé: Vente des domaines religieux de Sillery: une question de survie. Vous pouvez le lire ICI.

Sous la photo d’entête, la légende nous précise le thème: «Le père Marcel Poirier des Pères Augustins de L'Assomption, soeur Hélène Marquis de la Fédération des monastères des Augustines de la Miséricorde de Jésus, soeur Céline Latulippe des Religieuses de Jésus-Marie et soeur Pauline Talbot des Soeurs de Sainte-Jeanne d'Arc représentent les quatre communautés religieuses qui font front commun pour faire valoir leur droit de disposer de leurs biens.»

Je ne vais pas traiter de la problématique évoquée dans cet article, je vais plutôt m’attarder à la congrégation des Soeurs de Sainte-Jeanne d’Arc et à leur domaine. La fondation de cette congrégation est intéressante à plusieurs points de vue. D’abord, elle date du siècle dernier; on peut donc la classer dans la contemporanéité. «En 1914, le Père Marie-Clément Staub fonde à Worcester, au Massachusetts, la congrégation francophone des Sœurs de Sainte-Jeanne-D’Arc. L’évêque du diocèse de la région souhaitant la présence d'une congrégation exclusivement anglophone, il demande au Père Staub, en 1917, à ce que les Sœurs de Sainte-Jeanne-D’Arc parlent anglais. Suite à cette demande, Marie-Clément Staub contacte le cardinal Bégin afin de déménager la congrégation à Québec, ce qui sera très vite fait.» (source: Le patrimoine immatériel religieux du Québec.) La congrégation s'installe à Québec en 1918.

«Fondées par le Père Marie-Clément Staub (assomptionniste) en 1913, les sœurs de sœur Jeanne d’Arc ont célébré le centenaire de leur fondation le jeudi 14 août 2013. Aujourd'hui les sœurs vivent à Québec. L’Eucharistie fut célébrée par l’archevêque de Québec Monseigneur Gérald Cyprien Lacroix.

En effet, à l'exemple de Marie près de Jésus, les Sœurs veulent être auprès des prêtres de proches collaboratrices d'abord par leur prière et par leur vie offerte et également par leur présence discrète auprès d'eux et par de multiples services dans leur quotidien et dans leur vie apostolique. Les Sœurs unissent leurs talents, leur savoir-faire et leur agir, afin de servir mieux et davantage le Christ, l'Église et le Sacerdoce en collaboration avec leurs frères et sœurs. Elles s'efforcent de vivre dans la concorde et la paix selon l'idéal de la Règle de saint Augustin "n'ayant qu'un cœur et qu'une âme tendus vers Dieu".» (source: la lettre hebdomadaire datée du 18 août 2013 du Montmartre de Québec.)

Si vous voulez en savoir plus sur la congrégation des Soeurs de Sainte Jeanne d’Arc, je vous suggère la lecture de: Le Floc’h, Yvon, Origine de la congrégation des Soeurs de Sainte-Jeanne d'Arc, 1913-1921, 1964, que vous trouverez en ligne chez our roots/nos racines.

Maintenant, j’arrive au cœur de mon sujet: la statue équestre de Jeanne d’Arc qu’on trouve sur le domaine. C’est le site MENSUEL.ca qui m’a mis sur la piste avec ce texte - «il semble daté d’avant 2010 -:«Les Soeurs de Sainte Jeanne-d'Arc possèdent une propriété qui est voisine du Montmartre canadien. Présentement, 97 religieuses habitent l'imposant bâtiment que nous voyons sur la photo, lequel est utilisé comme maison de retraite pour les Soeurs. Entre ce bâtiment et la falaise qui surplombe le fleuve, le terrain est d'une beauté remarquable. Le rond-point sur la 2e photo conduit à une grotte que nous voyons sur la dernière photo. Sur l'autre photo, une partie du terrain. En face de l'édifice, un monument à Jeanne d'Arc avec de petites statues représentant différents personnages des premiers temps de la Nouvelle-France, comme Jacques Cartier, Jeanne Mance, Marie de l'Incarnation, Maisonneuve, Champlain et d'autres. Les Soeurs de Sainte Jeanne-d'Arc sont établies à Québec depuis 1918. Leur vie était consacrée aux prêtres, que ce soit par leurs prières ou par leur travail dans les presbytères et les évêchés. Seulement 7 religieuses sont encore en mission, les autres étant retraitées.» (source: MENSUEL.ca)

Je me suis mis à rechercher des photos de cette deuxième statue équestre de Jeanne d’Arc à Québec.  Voici celles que j'ai trouvées: celle de Michel Bédard du journal Québec Hebdo publié le 16 août 2011 que vous pouvez voir ICI. C’est une petite photo qui se trouve en marge d’un article; en cliquant dessus vous l’agrandirez. Je ne connais pas le domaine des Sœurs, donc je ne vous encouragerez pas à vous y rendre. Le domaine est probablement privé et je suis partisan du respect de la propriété privée. L’ouvrage d’Yvon Le Floc’h, nous en offre une photo noir et blanc que vous pouvez voir ICI. Enfin, Nous en trouvons aussi une photo dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec qui nous la présente de la meilleure façon.


Dans l’ouvrage d’Yvon Le Floc’h cité précédemment, j’ai trouvé la description de ce monument. La voici:
«Monument érigé à l’occasion du cinquième centenaire du martyre de la Sainte, 1931: œuvre du sculpteur Jules Déchin, d’après les indications du P. Marie-Clément Staub.

Sur un cheval de bataille, Jeanne se dresse, les yeux au ciel. Sa main gauche tient avec les rênes de son cheval, son étendard aux plis flottants; de sa droite elle abaisse vers le sol la pointe de son épée, saluant ainsi Dieu et la terre qui l’accueille.

Au-dessous du socle se déroule le double cortège des découvreurs et des apôtres de la Nouvelle-France: hommes d’Église et femmes de bien.

Jacques Cartier d’abord, marin aux regards rudes et profonds qui entrevit l’importance du Canada.

Puis Samuel de Champlain, le fondateur de Québec.

Louis Hébert, le père de l’agriculture au Canada.

Maisonneuve, le réalisateur mystique de la fondation de Ville-Marie. (Montréal)

Le Père Jean Dolbeau qui célébra la première messe à Québec.

Le Père Jean de Brébeuf, le géant des missions.

L’Abbé de Queylus, représentant du clergé des paroisses et de l’éducation.

De l’autre côté:

Vénérable Fr. de Montmorency-Laval, fondateur de l’Église de Québec et du Canada.

Vénérable Marie de l’Incarnation, fondatrice des Ursulines de Québec.

Jeanne-Mance, fondatrice de l’Hôtel-Dieu de Montréal.

Mère Catherine de St-Augustin, la gloire de l’Hôtel-Dieu de Québec.

Bienheureuse Marguerite Bourgeoys, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame.

Enfin des Jeannes canadiennes.»

Comme l’autodafé de Jeanne d’Arc date du 30 mai 1431, je suppose que l’inauguration du monument eut lieu autour de cette date en 1931. Si quelqu’un connaît la date de son inauguration, qu’il nous la fasse connaître en commentaire à cet article.

Quoi qu’il arrive au domaine, je voudrais bien que ce monument soit préservé car il constitue une pièce vénérable de notre patrimoine et mérite être conservé pour les générations futures.

Enfin, chez Flickr, j’ai trouvé les deux groupes thématiques suivants où d’éventuelles photos de ce monument pourraient bien s’ajouter.

Joan of Arc - Maid of Orleans (il y a plusieurs photos du monument Jeanne d'Arc, sur les plaines mais aucune de la statue des sœurs de sainte Jeanne d'Arc.)

Equestrians / Statues Equestres (je ne l'ai pas épluché en entier, cependant j'ai déniché une photo du monument Jeanne d'Arc des plaines.)

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