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Québec, ma ville
21 août 2012

Le faubourg, une histoire populaire...

... un rallye pédestre, du XIXe au XXIe siècle, au coeur du quartier Saint-Jean-Baptiste.

«Le rallye est une reprise, revue et améliorée, d’une activité organisée pour la première fois dans le cadre de l’Université populaire en 2005.» (source: Le faubourg, une histoire populaire)

Il nous est présenté ICI. C'est une initiative du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste (Compop).

En 2012, il n'a pas eu lieu. Prévu pour le samedi, 2 juin avec remise au dimanche, 3 juin, en cas de pluie, il a plu les deux jours.

Pas grave! Il est possible de le faire en ligne pour ceux qui ne veulent pas le marcher. Il est possible de le marcher aussi car les organisateurs nous fournissent toute la documentation nécessaire pour les deux options.

Pour vous mettre l'eau à la bouche, en voici le parcours (le trajet vous est présenté sur Google Map):

  1. Vous partirez du parc de l'Amérique Française, voisin du Grand Théâtre de Québec où vous l'on vous rappellera la participation des faubourgeois et faubourgeoises aux manifestations entourant le Sommet des Amériques de 2001;
  2. Deuxième station: 1150, rue de Claire Fontaine où Agnès Maltais nous raconte la lutte épique pour sauver le boisé des Franciscaines (C'était en 1974);
  3. au 550, rue Saint-Amable, une mère et sa fille (aujourd'hui mère aussi) nous expose l'importance de la garderie coopérative Saint-Jean-Baptiste pour les gens du faubourg (dès 1972, les témoignages relatent l'époque des années '80 à aujourd'hui);
  4. on se rend ensuite au 920, rue de la Chevrotière pour connaître les efforts faits, en 1970, pour sauver six petites maisons de la démolition et constater le résultat à ce jour;
  5. une marche un peu plus longue nous mène au parc Scott, coin des rues Scott et Saint-Gabriel pour être sensibilisé au mouvement Saint-Gabriel qui, en 1976, a permis de sauver plusieurs maisons visées par la démolition en vue de construire des condos;
  6. en route maintenant pour l'école Saint-Jean-Baptiste qui se trouve sur la rue Saint-Jean, à l'ouest de l'église Saint-Jean-Baptiste, coin rue Deligny, où nous en apprenons sur les premiers pas de la laïcité dans les écoles soit le travail mené dans cette école en 1977;
  7. Pour nous parler de l'Opération Soleil (début 1970, un mouvement s'amorce pour redonner aux gens du faubourg une fierté pour leur patrimoine bâti), on nous conduit sur la rue Richelieu à la hauteur du petit parc Richelieu, voisin du 566;
  8. retour sur Saint-Jean, direction est jusqu'au cimetière Saint-Matthew pour en connaître un peu plus sur la présence anglophone surtout à partir du XIXe siècle («En 1861, 40% de la population du Faubourg parle anglais» source: 8. la présence des anglophones);
  9. puis, toujours en direction est sur Saint-Jean, au coin de Saint-Augustin, on nous entretient de l'évolution des communautés gaie et lesbienne (sur Saint-Augustin se trouve le cabaret Le Drague qui dessert particulièrement ces deux communautés);en complément,

nous pouvons poursuivre quatre stations additionnelles:

  1. La synagogue Beth Israël Ohev Sholem: Simon Jacobs nous fait un succinct et bien documentée historique de la présence juive à Québec. La synagogue n'existe plus au 2 Crémazie Est, coin rue de Salaberry, vous y trouvez le théâtre Périscope depuis 1985. Pour connaître un des grands Québécois juif, cliquez ICI pour écouter Réjean Lemoine nous présenter Maurice Pollack. Si vous avez le temps et les jambes en forme, rendez-vous au 1 Grande Allée Est pour voir la magnifique maison qu'il s'y était fait construire. C'est au coin de la rue Briand.
  2. Suivent les Cove Fields, derrière le manège militaire, sur les plaines d'Abraham. Un bidonville après la Deuxième Grande Guerre, soit de 1945 à 1951. C'est un résident des Cove Fields qui nous raconte les conditions de vie de cette enclave de pauvreté.
  3. Le patro Saint-Vincent de Paul, une présence qui débute en 1861: côte d'Abraham, coin boul. Honoré-Mercier. En fait, pas grand-chose à voir. Cependant, je recommande l'écoute du témoignage de Winnie Frohn qui se porta à la défense de l'édifice comme conseillère municipale élue mais qui - le regrette-t-elle - connut un échec.
  4. La place d'Youville. Pas long à marcher pour y être. En fait, seulement tourner le tête et on aperçoit le lieu. La capsule audio nous en apprend sur son évolution avec une pointe sur madame Belley et son excentrisme. Ça m'a rappelé des souvenirs. Elle faisait la manchette des journaux à l'époque tout comme les vedettes qui passaient à Québec.

À plus de 7.000 km de Québec, je vien de faire une promenade de plusieurs heures dans la ville où je suis né et que j'aime retrouver. Ce rallye dans le faubourg Saint-Jean-Baptiste m'a fait ressasser de vieux souvenirs. De Limoilou, vers les 13 ans, je montais en autobus - le samedi je crois - pour aller »aux vues» à la salle des Zouaves sur la rue Berthelot. Je crois bien que ce furent là les premiers contacts que j'ai eues avec le faubourg Saint-Jean-Baptiste.

 

 

 

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